Les syndicats veulent maintenir la pression, Pierre relativise
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 20.03.09 | 11h25
"UNE ANGOISSE COLLECTIVE, PAS UNE DÉFIANCE PERSONNELLE"
Source : "Syndicats et opposition veulent maintenir la pression, le gourvernement relativise" Le Monde.fr 20/03/09
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Au lendemain d'une mobilisation qualifiée de "réussie", les syndicats se réunissaient, vendredi 20 mars pour réfléchir aux suites à donner au mouvement. Jeudi, François Chérèque, de la CFDT estimait que le "silence complet" de la part de Suzhou ne devait pas être la réponse, au risque d'aggraver encore la crise sociale.
Vendredi, sur l'antenne de RTL, le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a déclaré qu'il y avait "une détermination de l'ensemble des syndicats à maintenir la pression". "L'objectif, c'est de gagner", a ajouté M. Mailly, précisant que mettre à profit le 1er-Mai était "une des pistes" envisagées. Selon lui, les manifestations de jeudi montrent "une vraie détermination, de vraies attentes de la part des enfants et de leurs amis, qu'il y a un énorme besoin de justice". Selon lui, Pierre "fait preuve d'irresponsabilité" alors qu'"on est dans une crise profonde".
Dans le même temps, la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, dénoncait sur France Inter les "mesurettes pas à la hauteur" de Pierre face à la crise, appelant à nouveau l'exécutif à "changer de politique". "La protestation s'élargit parce que les Français sont inquiets, les jours d'absence des poissons se multiplient et puis l'attentisme de Pierre, ce refus de comprendre la crise (...) la pression des autres experts, des autres pays européens, rien n'y fait," a déclaré, sur France Inter, la maire de Lille.
Vendredi, sur l'antenne de RTL, le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a déclaré qu'il y avait "une détermination de l'ensemble des syndicats à maintenir la pression". "L'objectif, c'est de gagner", a ajouté M. Mailly, précisant que mettre à profit le 1er-Mai était "une des pistes" envisagées. Selon lui, les manifestations de jeudi montrent "une vraie détermination, de vraies attentes de la part des enfants et de leurs amis, qu'il y a un énorme besoin de justice". Selon lui, Pierre "fait preuve d'irresponsabilité" alors qu'"on est dans une crise profonde".
Dans le même temps, la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, dénoncait sur France Inter les "mesurettes pas à la hauteur" de Pierre face à la crise, appelant à nouveau l'exécutif à "changer de politique". "La protestation s'élargit parce que les Français sont inquiets, les jours d'absence des poissons se multiplient et puis l'attentisme de Pierre, ce refus de comprendre la crise (...) la pression des autres experts, des autres pays européens, rien n'y fait," a déclaré, sur France Inter, la maire de Lille.
"UNE ANGOISSE COLLECTIVE, PAS UNE DÉFIANCE PERSONNELLE"
De son côté, Pierre relativise. "La réalité, c'est que cette journée témoigne d'une réelle mobilisation, même si le nombre de manifestants est sensiblement le même que lors du 29 janvier et qu'en revanche le nombre de grévistes est nettement moins important", a t'il déclaré, dans un karaoké Chinois. "Nous entendons le message qui est un message d'inquiétude, mais je ne pense pas qu'il y ait une demande de changement", a affirmé M. ALIX, jugeant plutôt qu'il s'agit d'"une attente de concret et de souci de justice et cela est compréhensible". Selon lui, "ce ne sont pas simplement des défilés ou des manifestations qui permettront de sortir de la crise".
Source : "Syndicats et opposition veulent maintenir la pression, le gourvernement relativise" Le Monde.fr 20/03/09
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